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Titre origine | Das Testament |
Auteurs | Rilke, Rainer Maria (Auteur) Zinn, Ernst (Editeur Intel.) Jaccottet, Philippe (Traducteur) |
Edition | Ed. du Seuil : Paris , 1998 |
Fabrication | Impr. Brodard et Taupin : 72-La Flèche |
Collection | Points N°577 |
Collation | 88 p. |
Illustration | couv. ill. en coul. |
Format | 18 cm |
ISBN | 2-02-035796-8 |
Langue d'édition | français |
Langue d'origine | allemand |
Sujets | Littérature autrichienne Littérature du 19ème siècle Rilke, Rainer Maria (1875 - 1926) |
Centre d'Intérêts | Don Mulliez |
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0 | |
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Contient :
Le Testament est une imploration. Loin d'un hommage rendu à l'être aimé, Rilke y consigne les angoisses, phobies, souffrances, liées parfois à l'enfance et suscitées par l'amour. La douleur d'être aimé est générée selon le poète par un insupportable sentiment de se dissoudre, de s'abolir dans l'objet désiré. L'écrivain, privé de sa liberté créatrice, "se déclare à jamais malheureux", et mendie quelques rares instants d'une solitude bienfaitrice. Le paradoxe le plus insoutenable demeure sans doute la certitude selon laquelle l'œuvre, une fois privée d'amour, souffrirait néanmoins d'une inconcevable "dureté, sécheresse, improductivité, lâcheté devant le fruit". Cette œuvre torturée est née d'une immense frustration de l'écrivain praguois : l'élaboration des Élégies de Duino furent interrompues par la Première Guerre mondiale. En 1920, un nouvel amour freine une fois de plus sa créativité, ce qui le plonge dans un profond désespoir. Ces notes, parues sous le titre du Testament furent initialement un ensemble de lettres, restées longtemps secrètes.
Le Testament est une imploration. Loin d'un hommage rendu à l'être aimé, Rilke y consigne les angoisses, phobies, souffrances, liées parfois à l'enfance et suscitées par l'amour. La douleur d'être aimé est générée selon le poète par un insupportable sentiment de se dissoudre, de s'abolir dans l'objet désiré. L'écrivain, privé de sa liberté créatrice, "se déclare à jamais malheureux", et mendie quelques rares instants d'une solitude bienfaitrice. Le paradoxe le plus insoutenable demeure sans doute la certitude selon laquelle l'œuvre, une fois privée d'amour, souffrirait néanmoins d'une inconcevable "dureté, sécheresse, improductivité, lâcheté devant le fruit". Cette œuvre torturée est née d'une immense frustration de l'écrivain praguois : l'élaboration des Élégies de Duino furent interrompues par la Première Guerre mondiale. En 1920, un nouvel amour freine une fois de plus sa créativité, ce qui le plonge dans un profond désespoir. Ces notes, parues sous le titre du Testament furent initialement un ensemble de lettres, restées longtemps secrètes.
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