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Auteurs | Villière, Marianne (Auteur) Philippe, Anne-Emilie (Directeur Publication) |
Edition | Editions L'Ormont : Paris , 2023 |
Collation | 80 p. |
Format | 13 cm |
Langue d'édition | français |
Sujets | Livre d'artiste Editions à tirage limité Parasitisme Parasite Performance |
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0 | |
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Contient :
Le parasitisme est un savoir-faire. Il n’est pas donné à tout le monde de se faire accepter à une table, de s’incruster dans un foyer ou d’infiltrer un corps sans éveiller de soupçons. Il n’y a rien d’évident à faire le départ entre l’hostilité et l’hospitalité[1], à organiser le monde selon ses besoins sans passer pour un égoïste. Marianne Villière en a fait tout un art. En bon parasite, elle sait qu’elle doit consentir aux conventions pour pouvoir les subvertir, mimer l’autre pour le faire devenir autre et manier la langue pour initier ses révolutions. Le parasite est un artificier. Terroriste et artiste tout à la fois. Il plastique le monde pour engendrer des cosmogonies. Les gestes qu’imagine Marianne Villière requalifient les identités et les écosystèmes pour en neutraliser l’autorité[2]. Performer l’espace pour le libérer de ses fonctions et de ses usages, performer le corps pour en faire une zone libre et marginale. Faire de son imagination l’instrument de constantes hétérotopies. Sa poétique des comportements est une douce manipulation qui désarme les dispositifs de mort et de sécurité, et les convertit en formes de vie. Ouvrage présenté dans le cadre du projet LOW.
Le parasitisme est un savoir-faire. Il n’est pas donné à tout le monde de se faire accepter à une table, de s’incruster dans un foyer ou d’infiltrer un corps sans éveiller de soupçons. Il n’y a rien d’évident à faire le départ entre l’hostilité et l’hospitalité[1], à organiser le monde selon ses besoins sans passer pour un égoïste. Marianne Villière en a fait tout un art. En bon parasite, elle sait qu’elle doit consentir aux conventions pour pouvoir les subvertir, mimer l’autre pour le faire devenir autre et manier la langue pour initier ses révolutions. Le parasite est un artificier. Terroriste et artiste tout à la fois. Il plastique le monde pour engendrer des cosmogonies. Les gestes qu’imagine Marianne Villière requalifient les identités et les écosystèmes pour en neutraliser l’autorité[2]. Performer l’espace pour le libérer de ses fonctions et de ses usages, performer le corps pour en faire une zone libre et marginale. Faire de son imagination l’instrument de constantes hétérotopies. Sa poétique des comportements est une douce manipulation qui désarme les dispositifs de mort et de sécurité, et les convertit en formes de vie. Ouvrage présenté dans le cadre du projet LOW.
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